quoi sert-il de faire de longues études, si leur unique débouché - si l'on peut dire - est le
chômage ? Plus aucun secteur ne semble épargné, et Khaled nous en livre un témoignage. L'issue serait-elle
pour ces jeunes de réduire considérablement leurs ambitions, en se lançant dans des mini- voire micro-projets qui
semblent porteurs de plus d'avenir ? Mais est-ce seulement une question d'ambitions à réfréner et de rêves à
abandonner, ou bien notre société percevrait-elle l'exercice de « petits » métiers par des jeunes
instruits, parfois durant de longues années, comme un « déclassement », voire une
« déchéance » de classe ? Là, nous avons besoin du regard critique du sociologue pour débusquer
le jugement de valeur élitiste dans la prétendue « analyse scientifique » non distanciée, et Khelil
Zamiti nous aide à y voir plus clair.
quoi sert-il de faire de longues études, si leur unique débouché - si l'on peut dire - est le
chômage ? Plus aucun secteur ne semble épargné, et Khaled nous en livre un témoignage. L'issue serait-elle
pour ces jeunes de réduire considérablement leurs ambitions, en se lançant dans des mini- voire micro-projets qui
semblent porteurs de plus d'avenir ? Mais est-ce seulement une question d'ambitions à réfréner et de rêves à
abandonner, ou bien notre société percevrait-elle l'exercice de « petits » métiers par des jeunes
instruits, parfois durant de longues années, comme un « déclassement », voire une
« déchéance » de classe ? Là, nous avons besoin du regard critique du sociologue pour débusquer
le jugement de valeur élitiste dans la prétendue « analyse scientifique » non distanciée, et Khelil
Zamiti nous aide à y voir plus clair.